Maladie de Parkinson
Précédent Retour au menu principal  Suivant


maladie y est à la dégénérescence des neurones dopaminergiques, localisés dans le locus niger, un des noyaux gris centraux situés à la base du cerveau.

Présentation clinique
le diagnostic repose sur la triade motrice classique:
1. bradykinésie et hypokinésie : lenteur et rareté des mouvements
2. rigidité : en tuyau de plomb ou en roue dentée
3. tremblement de repos
Les symptômes sont d'installation lente, souvent à prédominance unilatérale.

Traitement
1. en première ligne:
- le ropinirole, agoniste dopaminnergique non dérivé de l'ergot de seigle, notamment chez les patients les plus jeunes, pour retarder l'apparition des fluctuations motrices
effets secondaires : troubles digestifs, céphalées, sensations vertigineuses, hypotension artérielle, troubles psychiques et addictions, oedème des membres inférieurs, accès soudain de sommeil.
- lévodopa associée à un inhibiteur de la dopadécarboxylase
effets secondaires : troubles digestifs (nausées), hypotension orthostatique, troubles psychiques (conclusion, hallucinations, délire, addiction aux jeux d'argent), somnolence et accès soudains de sommeil
après quelques années d'utilisation : apparition de fluctuations motrices (akinésie en fin de dose, phénomènes " on-off ")
2. en deuxième ligne:
En cas d'apparition de fluctuations motrices, observées chez près de la moitié des patients après quatre à six années d'utilisation de la lévodopa
- adapter la posologie en fractionnant la dose quotidienne
- ajouter un agoniste dopaminergique (pramipexole ou ropinirole)
autre choix possibles:
° IMAO: rasagiline (risque d'arythmie cardiaque, d'accident vasculaire cérébral et d'infarctus du myocarde)
° inhibiteur de la catéchol-O-transférase (COMT): entacapone ( risque de cancer de la prostate; risque d'hépatite fulminante avec son analogue la tolcapone)
- dans certains cas difficiles : envisager des injections d'apomorphine, voire une stimulation cérébrale profonde
3. En cas de dépression ou de troubles psychiques:
- envisager la réduction des doses, voir l'arrêt des antiparkinsoniens
- en cas de dépression: envisager le pramipexole
- en cas de troubles psychotiques: envisager la clozapine
- en cas de démence :arrêter les médicaments susceptibles de l'aggraver



Retour au début de la page