Maladies sexuellement transmissibles
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1. Syphilis
Touche actuellement essentiellement les hommes homosexuels ou bisexuels, séropositifs dans la moitié des cas
a. syphilis primaire
après une incubation de trois semaines, cicatrisant spontanément en quelques semaines
ulcération génitale aiguë (chancre) : uniique, induré, indolore, superficiel, à fond propre
Localisation génitale, buccale, annale
adénopathie et satellite : incolore, non inflammatoire, de grande taille
b. syphilis secondaire
survient trois semaines à six mois après le chancre
manifestations cutanées et muqueuses prédominantes : exanthème oo roséoliforme, lésions papuleuses d'aspect cuivré (syphilides) au niveau du visage, du tronc,des organes génitaux externes, aux extrémités palmo-plantaires
manifestations extracutanées très variées : polyadénopathies,arthralgies,fièvre, céphalées, méningo-encéphalite, atteinte de nerfs crâniens, atteintes oculaires, hépatite, syndrome mononucléosique, thrombopénie, syndrome néprotique
c. syphilis tertiaire
survient entre six mois et plusieurs années après l'inoculation
caractérisée par des gommes
tableau très variable : méningite chronique, syphilis vasculaire cérébrale, insuffisance aortique, anévrisme aortique, atteinte hépatique, atteinte rénale, atteinte osseuse, tabès
d. diagnostic
VDRL, TPHA
e. traitement
à base de pénicilline (en cas d'allergie : doxycycline)
critères d'efficacité : évolution clinique, VDRL

2. Gonococcie (blennoragie)
due à Neisseria gonorrhoeea
associée à l'homosexualité et au VIH
rôle non négligeable du sexe oral
a. diagnostic
Examen direct du frottis d'un écoulement
PCR
rechercher en même temps une infection à Chlamydia trachomatis
b. tableau clinique
urétrite: écoulement purulent, dysurie, brûlures mictionnelles; éventuellement prostatite, orchi épididymite, septicémie
cervicite : le plus souvent asymptomatique
rectite : douleurs anorectales, diarrhées, constipation, faux besoins, ténesme, écoulements purulents
pharyngite
conjonctivite
infection disséminée :oligo-arthrite, lésions purpuriques papuleuses (vasculite leucocytoclasique)
c. traitement
éviter les quinolones (résistance)
ceftriaxone

3. Chlamydia trachomatis)
- Lymphogranulomatose vénérienne (maladie de Nicolas Fabre) : types L1 et L3
essentiellement homosexuels et séropositifs (VIH)
- Infections uro-génitales : génovars D à K
chez la femme: responsable d'urétrite, de cervicite et d'atteintes inflammatoires pelviennes responsables de douleur chronique
chez l'homme : à l'origine d'urétrite et d'orchiépididymite
diagnostic par PCR sur un prélèvement urétral, vaginale, vulvaire ou d'urine
traitement : azithromycine en prise unique ou doxycycline pendant sept jours


4. Chancre mou

5. Herpès génital

6. Verrues génitales (condylomes)



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